Internet offre de nombreuses possibilités d'information, de communication et de divertissement. Au-dessus de tous les avantages du World Wide Web, cependant, la question plane sur la protection des données dans les étendues virtuelles infinies. Le fait qu'utiliser Internet ne signifie pas nécessairement perdre sa propre souveraineté en matière de données est souvent ignoré.
Utiliser les réseaux sociaux
Les réseaux dits sociaux en particulier ont récemment fait l'objet de critiques. Le fait est que Facebook, Google et d'autres opérateurs de réseaux sociaux stockent les données de leurs membres et les transmettent à des tiers . Cependant, il convient de garder à l'esprit que d'autres institutions collectent également des données, que l'adhésion aux réseaux sociaux est volontaire et qu'elle ne nécessite en aucun cas une activité régulière. De plus, il appartient à chaque utilisateur de déterminer la profondeur des informations qu'il souhaite donner à sa vie. Enfin, de nombreux critiques confondent la perte du principe de contrôle (Facebook cède mes données à des tiers) avec celle du principe d'accès (dans ce cas je peux publier mes données en toute liberté).
Sortir des sentiers battus
Par conséquent, il vaut la peine de se concentrer moins sur la collecte et l'évaluation des données et davantage sur le comportement des utilisateurs et les risques associés. Le fait que publier et aimer libère une pression intérieure pour performer chez de nombreuses personnes doit être pris en compte, tout comme les dangers de l'intimidation et de la fausse perception de soi. Lorsque les chirurgiens plasticiens téléchargent leur travail sur Instagram et que les étudiants et les enseignants évitent d'aller à l'école à cause des campagnes de haine numérique, les réseaux sociaux doivent être surveillés de plus près et traités de la même manière que l'espace analogique. Peut-être le mot « social » pourrait-il être remplacé par « numérique ».
Problème numéro un : le téléphone portable
Compte tenu du large éventail d'options d'utilisation offertes par Internet, le support avec lequel il est utilisé est souvent ignoré. En attendant, il ne s'agit plus seulement de ce que l'on fait sur Internet, mais aussi avec quoi. En particulier, le smartphone d'aide au quotidien appelle les protectionnistes des données et les militants de la vie privée à l'action. Parce que contrairement aux ordinateurs de bureau, aux ordinateurs portables, etc., un smartphone possède toutes sortes de capteurs qui sont soit activés en continu, soit activés par l'utilisateur avec désinvolture, soit commencent à fonctionner sans être remarqués.
Un excellent exemple de l'activité cachée d'un smartphone est le capteur GPS.Beaucoup de gens utilisent le service de navigation cartographique Google Maps. À juste titre, après tout, le programme vous guide à travers la circulation et les zones piétonnes de manière plus fiable que presque tout autre service de navigation. Cependant, l'émetteur GPS doit être activé dès que Google Maps doit être utilisé. Dès que cela se produit, la pieuvre des données d'outre-mer surveille chacun de nos pas. Bien sûr, les informations se retrouvent dans d'énormes bases de données, dans lesquelles, bien sûr, les algorithmes les plus modernes évaluent nos mouvements. La question est : dans quelle mesure nos autres habitudes fusionnent-elles avec ces données générées automatiquement ? Une comparaison avec nos entrées de moteur de recherche, par exemple, pourrait permettre
Utiliser correctement l'assistant
Indépendamment du danger d'espionnage qu'un smartphone comporte, les avantages de ce polyvalent ne doivent pas être ignorés. Une comparaison de prix au supermarché nous indique rapidement si nous sommes réellement devant une aubaine ou s'il s'agit peut-être d'une imposture avec une augmentation de prix cachée. De plus, la simplicité d'utilisation et la variété des programmes offrent de nombreux avantages. Une appli d'espionnage , par exemple, peut rassurer les parents dès que le protégé n'arrive pas à la maison à l'heure habituelle après l'école. Le smartphone doit simplement être utilisé de manière plus consciente. Voici quelques conseils :
Désactivez la détection automatique de l'emplacement.
Connectez-vous au compte Google.
Supprimez le journal des mouvements déjà créé.
Révoquer autant de droits que possible des applications.
Pourquoi le calendrier devrait-il être autorisé à accéder à la caméra ? Pourquoi un programme de fitness a-t-il besoin d'informations sur les contacts ? Le smartphone peut être converti en un support Internet respectueux de la protection des données en quelques étapes simples.
